C'est avec larmes non dissimulées que les lignes subviennent...avec perte ( de soi) et fracas ( de la fatalité)...
Hier...(en 1 seconde)...la mort m'avait donné rendez-vous...
Tout va bien puis tout bascule...tout s'emballe puis tout s'arrête...
Un sourire pour excuser le pire...
La peur de la fin...la peur des autres...
l'inconnu n'inspire plus...Milles et une possibilités...
On n'est plus maître de sa destinée...
La vie ne tient pas qu'aux seuls battements d'un coeur (de cette même vie à pourrir où l'on n'est que simple martyre de son libre fait)
Elle peut s'enrayer (en quelques gouttes)...
On n'y reviendra pas...On n'en reparlera pas...
On n'oubliera pas le 3 Juin 2009...
Le jour où j'aurais pu mourir...enfin qui sait peut- être le suis je déjà...sans le savoir...mort...
Alors je repense à la maladie...à la fatalité (encore et toujours)...à la tristesse...
"Grégory" me dit ma soeur "Mr Machin est mort du cancer du visage"
Ce cancre "pense-je" s'empare de nous..nous fait croire en quelques instants à un retour possible à la vie...puis en quelques rires nous efface (à jamais)...
Ce matin au réveil: "Grégory, j'ai eu Roberte Muriel est trop faible pour sa chimio"... alors là je pleure...je repense à lui...à elle...à nous...et me dis que la mort a une raison...laquelle?
alors en larmes ou en raison...
Je lui laisse cette question ouverte...J'ai décidé de l'attendre...
"Mais en attendant" je reste assis à aimer les premières lueurs du jour à travers ma fenêtre...et à voguer à autre chose...
Parce que la vie a ses raisons...que la raison n'ignore point...
Alors à la vie? à la mort?
Au pire? au meilleur?
N'oublions pas
N'oublions plus
Que chaque seconde à l'ombre du pire devrait être un énième instant de lumière sur le meilleur ou ce qu'il pourrait être.

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